2018-11-28 14:00:00

CITE : la CAPEB exprime sa grande déception

La Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) défend depuis plusieurs mois l’efficacité écologique et économique des dispositifs fiscaux, tel le CITE, auprès des pouvoirs publics. Patrick Liébus, le président de la CAPEB, n’a eu de cesse de rappeler les revendications de tout un secteur pour soutenir la transition énergétique, en demandant notamment la réintroduction des menuiseries dans le CITE.

Afin que le dispositif CITE puisse réellement bénéficier à tous et permette de dynamiser le nombre de chantiers, la CAPEB attendait que les annonces présidentielles et gouvernementales renforcent l’accompagnement financier des ménages dans la réalisation de travaux, confortant ainsi l’activité et le marché de l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments. Hélas, ni le périmètre, ni l’enveloppe du CITE n’ont été modifiés.

Comment, dans ces conditions, prétendre accélérer la transformation des bâtiments que le président de la république a appelée de ses vœux dans son discours, jugeant « ….les résultats (dans le bâtiment) sont trop timides, abandonnons une logique d’interdit, pour une logique de solutions ». Rappelons en particulier que l’enveloppe du CITE serait réduite d’un milliard en 2019. Dans ces conditions, il est clair que les objectifs fixés par le Gouvernement ne pourront être atteints.

« Dans l’immédiat, il nous reste au plus 15 jours pour, en concertation avec l’ensemble de la filière, obtenir l’ajustement du périmètre du CITE. Dans les trois mois à venir, La CAPEB participera activement aux débats de la nouvelle instance de concertation nationale et continuera à défendre ses positions et à avancer ses revendications. Par exemple, nous serons attentifs à imaginer des solutions pour accompagner les entreprises du bâtiment dans l’évolution de leur flotte d’utilitaires, de véhicules et d’engins de chantier avant toute mise en œuvre de la fin de l’exonération de la TCIPE sur le GNR (gasoil non routier), dont, évidemment, l’entrée en vigueur au 1er janvier prochain doit être différée »

Patrick Liébus