2017-01-27 00:00:00

Conjoncture 4ème trimestre : 2016, l’année de la reprise !

2016 clôture en hausse et ouvre sur une année 2017 aux perspectives encourageantes.

La CAPEB annonce un retour de la croissance du secteur de +1,5% pour l’ensemble de l’année 2016, qui finit par une hausse de l’activité au 4e trimestre 2016.

Un redémarrage porté par le neuf qui contraste avec les quatre années de recul consécutif qui l’ont précédé. Cette dynamique, confortée par un environnement économique favorable et des mesures de soutien à l’activité efficace comme l’atteste l’augmentation des carnets de commandes, laisse présager une continuité de cette tendance au premier semestre 2017. Gage de cette reprise, l’emploi se stabilise en 2016 et devrait croitre en 2017.

« 2016 aura été une année charnière car elle a marqué le terme de quatre années de recul de l’activité dans l’artisanat du Bâtiment. La reprise semble enfin être là et les perspectives 2017 sont encourageantes - en termes d’activité et d’emploi. Mais ce redémarrage reste encore fragile dans un contexte d’incertitude économique et électorale. Nous attendons du prochain Gouvernement qu’il appuie le redémarrage actuel.»

Patrick Liébus, Président de la CAPEB

2016 dans l’artisanat du bâtiment : un redémarrage d’activité qui se confirme, porté par le neuf.

  • Neuf - La reprise est en bonne partie portée par le neuf - qui affiche une forte hausse (+2,5% en 2016), avec une progression de 3% au 4e trimestre 2016, et des perspectives de hausse prolongées en 2017.
  • Ancien - L’entretien-rénovation affiche quant à lui une progression nettement plus modérée, de +0,5% sur l’année, et +1% au 4e trimestre, bénéficiant d’un meilleur dynamisme des travaux de performance énergétique des logements (+2%).
  • APEL - Le volume des travaux d’Amélioration de la Performance Énergétique des Logements poursuit ainsi sa progression : + 2 %, contre 1 % au même au trimestre de l’année précédente.
  • Emploi – L’emploi se stabilise en 2016. En janvier 2017, pour la seconde fois depuis deux ans, le nombre d’entreprises souhaitant embaucher (12%) est largement supérieur au nombre d’entreprises envisageant de licencier ou de ne pas renouveler des contrats à durée déterminée et en intérims (2%).