2018-03-02 11:34:12

Près de 200 personnes devant la Préfecture

"500 entreprises sacrifiées", "2000 emplois menacés", "1400 familles modestes sans toit" voilà ce que l'on pouvait lire sur les pancartes des personnes rassemblées hier matin devant la Préfecture pour contester la suppression de l'allocation logement pour l'accession

Les artisans, les salariés et les familles dans la rue

Après la conférence de presse du jeudi 22 février où les représentants du monde économique (CAPEB & CCIR) et les syndicats de salariés appelaient à un grand rassemblement le 01 mars, ces mêmes acteurs se sont retrouvés hier matin devant la Préfecture avec près de 200 personnes à leurs côtés pour dire non à la fin de l'allocation logement pour l'accession supprimée par la loi de finances 2018. Tour à tour, avant de rencontrer le Représentant de l'Etat, les présidents de chambre consulaires (CMA & CCIR) des familles (CNL) des salariés (CGTR & CFDT) et des entreprises (CAPEB) ont pris la parole pour souligner leur inquiétude face à une situation dans le bâtiment extrêmement difficile qui annonce la disparition de 500 entreprises et la perte de 2000 emplois du simple fait de la fin de l'APL accession.

Vers un grand mouvement social?

A la sortie de la rencontre avec le Préfet, le Président RICKMOUNIE a pris le micro pour annoncer la maîtrise parfaite du dossier par les parlementaires et le 1er vice-président du département tout en se montrant inquiet pour la suite car si la délégation reçue par l'Etat "a eu de l''écoute et de la compréhension, il ne peut aujourd'hui garantir ce qui va se passer après ce rassemblement pacifique et responsable. Le représentant de l'Artisanat du bâtiment et les parlementaires ont vivement souhaité l'organisation d'une réunion avec l'ensemble des acteurs du logement pour trouver une solution pérenne afin de continuer à produire des logements pour les ménages modestes. Même si cette idée est partagée par les fédérations de salariés présents, celles-ci s'apprêteraient à aller vers un mouvement social fort à préciser J. BALMINE.