Elisabeth Borne, une première ministre que nous connaissons bien

C’est évidemment dans ses habits de Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle que nous avons eu à connaître Mme Borne ces deux dernières années.

Nous lui devons d’avoir cru en l’apprentissage et d’avoir, à ce titre, instauré puis reconduit un dispositif d’aide aux employeurs d’apprentis concret, simple et efficace. Nous saluons cette initiative qui a clairement porté ses fruits, comme en témoignent les scores que l’apprentissage connaît depuis deux ans.

Comme l’U2P, nous saluons également la qualité du dialogue qu’elle a entretenu avec les partenaires sociaux, ce qui devrait, nous l’espérons, permettre un renouveau du dialogue social comme le Président de la République et les représentants des entreprises et des salariés l’ont souhaité.

Nous nous souviendrons aussi qu’en pleine pandémie, Mme Borne avait accepté de s’adresser en visioconférence aux représentants du Réseau CAPEB lors de notre assemblée générale en 2021. Elle avait alors évoqué la question des métiers en tension, son souci de sécuriser les parcours professionnels des salariés, d’accompagner les reconversions professionnelles et d’investir dans les formations aux métiers d’avenir. Lors de cette intervention, elle s’était également engagée à rouvrir le chantier de la réduction du travail détaché. Elle avait plaidé pour le recours à l’activité partielle devant les difficultés d’approvisionnement et l’explosion des prix. « On ne va pas rater le dernier kilomètre d’accompagnement des entreprises » avait-elle déclaré.

Enfin, elle avait admis qu’en matière de représentativité patronale, la situation n’est pas satisfaisante et qu’il fallait “en sortir par le haut”. Un sujet à reprendre de toute évidence.