Hausse des carburants : stop à la fiscalité punitive !
La flambée des prix du carburant, la suppression de l’exonération du taux réduit de la TICPE pour le GNR (Gazole Non Routier) qui impacte considérablement nos entreprises de TP, la diminution des aides aux particuliers et de nombreux autres sujets importants, nous amène à nous mobiliser.
Ce que nous avons déjà fait…
Dès septembre,la CAPEB est intervenue auprès du Ministre de l’Action et des Comptes Publics, Gérald Darmanin, en lui demandant d’une part, de maintenir l’exonération de TICPE dans le secteur du bâtiment et d’autre part, de prendre des mesures compensatrices si la flambée des prix des carburants devait se poursuivre. Elle a également proposé via les Parlementaires de nombreux amendements au projet de loi de finances 2019.
Alors que le carburant constitue un poste significatif dans les charges des entreprises artisanales du bâtiment qui disposent de véhicules ou d’engins de chantier, la suppression du taux réduit de TICPE va une nouvelle fois les pénaliser. En effet, l’alignement de la fiscalité GNR sur celle du gazole contribuera à générer une hausse de prix de carburant de l’ordre de plus de 50 centimes d’euros par litre (soit plus de 50%).
Cette suppression du GNR ne peut s’entendre comme une mesure de transition énergétique car il n’existe aucune solution alternative pour les engins de chantiers à ce jour !
La CAPEB demande donc un grand plan d’accompagnement des entreprises artisanales, avec des aides financières significatives, pour leur permettre de gérer dans le temps la transition de leur flotte d’utilitaires, fourgonnettes, camions et engins de chantier, vers des véhicules utilisant des énergies renouvelables.
Concernant le mouvement des « gilets jaunes » du samedi 17 novembre, nous considérons cette manifestation comme un mouvement apolitique, individuel et citoyen auquel la CAPEB, en tant qu’organisation ne s’associera pas mais où chaque chef d’entreprise qui le souhaite pourra bien sûr manifester son mécontentement.
De plus, toute manifestation doit faire l’objet d’un dépôt en préfecture et les actions doivent se faire dans le respect des règles et des principes républicains.
La CAPEB ne peut être associée à des débordements,voire à des actes de violence que nous ne pourrions pas maitriser lors de cette journée puisque nous ne connaissons pas les organisateurs.
Pour autant, si nous n’étions pas entendus, nous ne nous interdisons pas d’autres formes d’action.
Syndicalement vôtre,
Dominique HAUTEM
Président de la CAPEB Marne









