2013-12-02 00:00:00

L'action se poursuit !

La CAPEB et l’UPA poursuivent leur combat pour faire comprendre aux Pouvoirs publics qu’ils ne peuvent continuer à augmenter les charges indéfiniment.

La CAPEB et l’UPA poursuivent leur combat pour faire comprendre aux Pouvoirs publics qu’ils ne peuvent continuer à augmenter les charges indéfiniment, rajouter des contraintes avec chaque nouvelle réglementation, faire peser sur les entreprises des responsabilités qui en deviennent intenables, comme celles que le projet de loi Retraite veut leur imposer avec le compte pénibilité.
En ce moment près de 250 000 professionnels ont déjà signé la pétition « Sacrifié » mise en ligne sur le site www.sauvonslaproximite.comcréé par l’UPA. Le gouvernement a demandé à l’UPA de stopper cette démarche, ce qui prouve son impact et doit décupler notre ardeur.
Signez et faites signer la pétition UPA par le plus grand nombre !
Les échanges que la CAPEB nourrit avec les cabinets ministériels sont une série d’espoirs souvent déçus. Bien sûr l’écoute est réelle. Bien sûr les échanges sont constructifs. Mais il en sort toujours si peu que ces rendez-vous finissent par être décourageants.
La semaine dernière, Patrick Liébus s’est longuement entretenu avec le ministre du Budget après que ses services aient travaillé avec ceux de la CAPEB pour faire avancer les choses. Le Président de la CAPEB a réussi à persuader le ministre qu’il devait agir. Celui-ci l’a bien compris et a accepté d’inclure dans le champ du taux réduit de TVA les travaux induits correspondants aux travaux éligibles au CIDD.
C’est une décision importante qui élargit effectivement le volume de travaux concernés par la TVA à 5,5 %. Mais c’est encore bien insuffisant au regard des besoins et des attentes du secteur !
A ce jour, nous n’avons pas obtenu le taux minoré sur toute la rénovation. Et ce n’est pas faute d’avoir agi partout, sans relâche, pour y arriver.
De son côté, le Président de l’UPA et ses trois vice-présidents ont été reçus dernièrement par le Premier Ministre, le Ministre du Budget et la Ministre de l’Artisanat pour examiner comment le Gouvernement pourrait répondre à l’action « Sauvons la proximité ».
Ce fut une occasion de protester contre l’accumulation des prélèvements, contre l’injustice du système fiscal français qui permet aux grandes entreprises d’être prélevées de 8 % de leurs bénéfices quand les petites entreprises le sont de 30 %.
Ces rendez-vous ont aussi permis de dénoncer l’acharnement des gouvernements successifs contre les travailleurs indépendants qui, en tant que professionnels soumis à l’impôt sur le revenu et non à l’impôt sur les sociétés, subissent une double peine : hausse des prélèvements sur les personnes physiques (impôt sur le revenu et cotisations sociales) et hausse de la fiscalité des entreprises (TVA, contribution foncière des entreprises, écotaxe…).
L’UPA a demandé que deux réformes soient engagées dès l’an prochain pour baisser le coût du travail de TOUTES les entreprises (en supprimant la cotisation d’allocations familiales des entreprises) et pour réduire les charges sociales des travailleurs indépendants (en calculant les cotisations sociales et l’impôt non plus sur la totalité des bénéfices de l’entreprise mais uniquement sur la partie dédiée à la rémunération).
Au-delà des projets à moyen terme, l’UPA a demandé un premier signe tangible dès 2014 : faire bénéficier les indépendants du CICE qui en sont exclus. « Cela coûte 800 millions d’euros » répond Bercy. Soit. Mais ne pourrait-on pas distraire cette somme de l’aide aux grandes entreprises sur les 20 milliards consacrés au CICE. Le soutien à la proximité mériterait cet effort. L’UPA a aussi demandé l’exonération de charges sur les dividendes pour les gérants majoritaires. Voilà deux réponses immédiates auxquelles les « sacrifiés » seraient sensibles.
À l’issue de cet entretien, le Président de l’UPA a invité tous les « sacrifiés » à poursuivre leur mobilisation.
www.sauvonslaproximite.com