La CAPEB tire la sonnette d'alarme
Cyrille RICKMOUNIE, Président de la CAPEB, et les membres de son conseil d’administration ont une fois de plus attiré l’attention des autorités sur les difficultés de plus en plus aigües des artisans et des petites entreprises du bâtiment. Ces derniers sont de plus en plus victimes de burn-out et subissent des pressions énormes au quotidien pour répondent à leurs obligations contractuelles. Ils se sentent de plus en plus seuls face à leurs soucis et réclament de l’aide qu’ils ne trouvent pas.
Dans le même temps les organismes de sécurité sociale ont adopté, depuis le 1er janvier, une positon intransigeante vis-à-vis des entreprises qui ne sont pas à jour de leurs cotisations sociales en les réclamant l’intégralité du précompte salarial. Or, les entreprises, victimes de délais de paiement anormalement longs avec leurs clients, n’arrivent plus à honorer leurs obligations sociales et fiscales dans les délais impartis.
Pour le Président de la CAPEB, ces entreprises qui emploient et créent de la richesse localement ne sont pas devenues des gestionnaires médiocres du jour au lendemain. Ce sont les choix politiques et la mauvaise conjoncture économique depuis 2009 qui ont fragilisé leur capacité de production.
Aujourd’hui, certains anciens dirigeants d’entreprises sont personnellement attaquées parce qu’elles ont fait des choix pour sauver leur appareil de production, lesquelles choix ne satisfont pas les mandataires liquidateurs qui ont oublié la dimension humaine de ces personnes pour continuer, à l'époque, à donner du travail à leur personnel.
Si l’on continu sur cette voie, les artisans et les petites entreprises du bâtiment disparaîtront au profit des majors qui accaparent tous les marchés et toute valeur ajoutée pour investir ailleurs.
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