2021-11-17 00:00:00

Rénovation énergétique : Prolongation de l’éco-prêt à taux zéro jusqu'en 2023 ?

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), qui permet aux propriétaires de financer des travaux énergétiques dans leur logement, devait normalement s’éteindre à la fin de l’année. Selon les dernières informations, le gouvernement prévoit de le prolonger de deux ans dans le cadre de la loi de finances.
Bonne nouvelle pour les propriétaires !

L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), qui permet de financer des travaux de rénovation énergétique, devait s’éteindre au 31 décembre 2021... mais le gouvernement souhaite le prolonger.

L’exécutif va soutenir un amendement de la majorité au projet de loi de finances pour 2022, proposant de prolonger le dispositif de deux ans, soit jusqu’à la fin 2023.

Rappelons que l’éco-PTZ est, comme son nom l’indique, une avance financière ne produisant aucun intérêt et qu’il est cumulable avec toutes les autres subventions (MaPrimeRénov’, primes CEE, etc.).

Il est accordé sans condition de ressources à tous les propriétaires et copropriétaires qui engagent des travaux d’isolation thermique ou remplacent leur système de chauffage et/ou de production d’eau chaude. Son montant varie selon l’ampleur des travaux : de 7.000 euros pour l’installation de fenêtres double-vitrage à 30.000 euros pour une rénovation ambitieuse permettant un gain énergétique d’au moins 35%.

Ce maintien arrive à point nommé puisque l’éco-PTZ connaît actuellement un regain d’intérêt des Français : sa distribution est passée de 19.000 prêts en 2018 à 42.000 en 2020.

Ce dynamisme s’explique par différentes mesures d’assouplissement de ses conditions, mais aussi par le lancement réussi de MaPrimeRénov’, qui a incité de nombreux propriétaires à engager des travaux.

Reste à savoir si les conditions du prêt évolueront aussi. Plusieurs amendements au projet de loi de finances suggèrent par exemple d’étendre l’éco-PTZ aux travaux d’installation d’équipements d’autoconsommation. Un précédent rapport parlementaire avait par ailleurs proposé d’augmenter son plafond de 30.000 à 50.000 euros pour les ménages modestes, lorsqu’ils engagent des rénovations globales.