Six mesures simples, efficaces et applicables de suite pour soutenir l’activité de nos entreprises
La CAPEB demande donc :
- le paiement direct à l’entreprise de l’avance et du solde des aides aux travaux (MaPrimeRénov, Anah, Action Logement…)
- d’anticiper le versement des primes CEE aux clients, notamment pour les chantiers engagés, afin d’accélérer les règlements envers les entreprises
- de donner la possibilité aux collectivités territoriales de supprimer les « droits de trottoir » afin que ces entreprises puissent reprendre leur activité sur tout le territoire et le plus rapidement possible
- de supprimer les droits au stationnement pour les véhicules professionnels
- d’autoriser durant les mois de l’été la mise en place d’échafaudages et/ou de bennes
- d’accroître les rénovations par la possibilité de déroger au PLU, en favorisant un plus grand niveau de constructibilité.
Toutes ces propositions sont simples à mettre en œuvre. La CAPEB en appelle au bon sens des pouvoirs publics et des élus locaux qui ont un rôle à jouer pour soutenir les entreprises de proximité comme celles du bâtiment.
Sylvain LOCCI, Président de la CAPEB des Alpes-MaritimesJ’ai bien peur que ce que nous appelons « reprise » ne corresponde en fait qu’à l’exécution des devis et commandes d’avant Covid. Par conséquent, ce qui est très inquiétant pour les semaines et mois à venir, c’est l’éventuelle insuffisance des nouvelles commandes, qui constitueraient la « vraie » reprise. Mes deux craintes : un trou d’air en automne et encore trop peu de chantiers en activité totale et normale. Je rappelle que la dernière enquête des CERC fait apparaître que seulement 63% des chantiers repris fonctionnent à 100%. Malheureusement, un bon nombre d’entreprises artisanales sont amenées à supporter les surcoûts, notamment quand elles réalisent des travaux pour les particuliers, ce qui risque de les conduire à des situations de trésorerie très dégradées, voire de les conduire à la faillite.»