2019-09-13 03:09:27

Stratégie de la CAPEB : Toujours défendre les artisans et les entreprises du bâtiment

Rappel : le tissu social du bâtiment qui est constitué à 98 % des entreprises de moins de 20 salariés.
La CAPEB recherche l’intérêt général et l’intérêt des entreprises qu’elle représente qui créent de l’activité et des emplois. Chaque fois qu’une règle est modifiée, il faut penser aux conséquences sur les petites entreprises.
Face à d’autres organisations professionnelles qui cherchent à déstabiliser et détruire les petites entreprises, il est essentiel de réaffirmer le rôle, les valeurs et les positions de la CAPEB !

--> 1 / L’apprentissage dans le bâtiment
• Répondre aux besoins des entreprises
• Faire de l’apprentissage une priorité
• Viser l’excellence en continuant à s’appuyer sur le réseau des CFA BTP (CCCA-BTP)
• Organiser le réseau des CFA pour garantir la qualité
• Veiller à ce que la contribution CCCA-BTP serve à l’apprentissage et pas à autre chose
• Pérenniser le fait que 80% des apprentis soient accueillis dans les entreprises artisanales du bâtiment
• Respecter les règles de gouvernance et le paritarisme

--> 2 / Le dialogue social dans le bâtiment
Les négociateurs de la CAPEB sont des artisans. Ils connaissent les besoins et les réalités du terrain, parce qu’ils y sont confrontés dans leur réalité.
Par exemple, s’agissant de la prévention des risques professionnels, ils n’oublient pas qu’ils ont besoin, pour eux comme pour leurs salariés, d’assurer la santé et la sécurité de tous ceux qui travaillent sur le chantier.

--> 3 / La représentativité patronale
La CAPEB conteste les critères de la représentativité patronale. 70 % de la représentativité dépend du nombre de salariés dans les entreprises et 30 % seulement du nombre d’entreprises. Depuis quand mesure-t-on la représentativité patronale sur la base du salariat ?
Il n’est pas concevable que la CAPEB, reconnue comme la première organisation représentative de toutes les entreprises du bâtiment, ne puisse pas s’exprimer. Les TPE représentent 98 % des entreprises du bâtiment. Il faut que le dialogue social existe dans ces entreprises, sauf à démontrer que le dialogue social ne sert à rien. La CAPEB prétend le contraire.

--> 4 / L’assurance chômage
La CAPEB est contre la majoration des contrats courts, et regrette que cette mesure ait été validée.
Rappelons que les petites entreprises ont besoin de main-d’œuvre mais n’en trouvent pas parce que c’est du personnel qualifié qu’elles recherchent.

--> 4 / Les conventions collectives
Le retour à l’application des conventions collectives relève d’abus de pouvoirs successifs de la FFB qui refuse de laisser la place au dialogue sociale.
Pour sortir de cette impasse, la CAPEB plaide pour deux conventions collectives, l’une pour les entreprises jusqu’à dix salariés incluant les ouvriers, Etam et Cadres et une autre pour les entreprises de plus de dix salariés concernant les mêmes catégories de salariés.
La FFB s’oppose à cette vision estimant qu’une entreprise de 2 salariés doit être logée à la même enseigne qu’une major du bâtiment. Inacceptable pour la CAPEB !