Suite de la mobilisation des Artisans du bâtiment
La CAPEB vous a appelés à manifester le 18 janvier dernier dans les rues des préfectures des régions de toute la France. Il parait souhaitable de faire un point d’étape. Nous pouvons vous assurer que, depuis cette manifestation, nous n’avons cessé de travailler, élus départementaux comme nationaux auprès des députés pour les uns et membres du gouvernement pour les autres.
Afin de continuer à maintenir la pression auprès des pouvoirs publics, nous vous avons demandé de nous renvoyer signés et tamponnés les tracts portant nos revendications afin de les remettre à nos parlementaires de Charente. Ainsi, c’est plus de 270 tracts qui leur sont actuellement remis, et je peux vous assurer qu’ils sont tous très à l’écoute de nos revendications.
Vous noterez aussi que le 5 mars, notre Président confédéral, Patrick LIEBUS, a rencontré le Président de la République lors d’une séance de travail exclusivement réservée à la CAPEB ! Ce genre de rencontre au plus au sommet de l’état est historique et, ne nous y trompons pas, n’a pu avoir lieu que grâce à notre action !
Certains d’entre vous s’impatientent et ne comprennent pas l’absence de résultats un mois après notre action. Mais il faut considérer l’ampleur des dossiers que nous avons ouverts qui ne peuvent se régler aussi rapidement que nous le souhaiterions !
Nous comprenons votre impatience. Mais tout en étant opiniâtre, nous devons être réalistes : la lourdeur des dossiers exige un travail de fond dont les effets ne sont pas immédiats.
Sans le syndicalisme de la CAPEB, rien ne se passerait et personne ne s’occuperait du sort des artisans du bâtiment et de leur avenir, si difficile que soit la situation. L’action syndicale, aussi déterminée soit-elle, réclame du temps et du travail. Et puisque notre détermination est intacte, on ne peut exclure un nouvel appel à mobilisation si nécessaire et nous comptons alors sur une participation massive et sans faille de votre part !
En attendant, continuons à faire pression sur nos parlementaires car c’est de l’action massive de tout le réseau que viendra la réponse à nos revendications.









