2018-06-28 00:00:00

TVA : la CAPEB lance une pétition en ligne et alerte les parlementaires

Une pétition en ligne
Le gouvernement étudie sérieusement la suppression des taux réduits de TVA à 5,5 % et à 10 % dans le bâtiment en prétextant que ce sont des aides aux entreprises ! Levons ici tout de suite une contre-vérité : la TVA réduite dans le bâtiment n’est pas un « cadeau fait aux entreprises », mais une aide fiscale apportée aux clients.
Tant que le gouvernement étudie, il est possible de le faire changer d’avis, après il sera trop tard !
Chacun de nous doit donc
se mobiliser sans délai !
Nous devons obtenir un maximum de signatures à notre pétition. Cela démontrera au gouvernement que les clients ne veulent pas de cette suppression des taux réduits.
Vous devez faire signer à toutes vos connaissances, vos collègues, vos salariés, votre réseau, vos amis, votre famille, votre banquier, comptable…
Lien vers la pétition : http://pasplusdimpots.fr

Un courrier aux parlementaires vosgiens
A la suite des annonces faites par le Ministre Bruno Le Maire, envisageant de remettre en cause le taux réduit de TVA pour les travaux de rénovation énergétique dans le bâtiment, la CAPEB a décidé d’alerter l’ensemble des parlementaires pour leur faire part de sa stupéfaction et de sa totale incompréhension devant cette intention.
La CAPEB des Vosges a ainsi alerté les députés vosgiens (Gérard CHERPION, Jean-Jacques GAULTIER, Christophe NAEGELEN, et Stéphane VIRY) et les sénateurs vosgiens (Daniel GREMILLET et Jackie PIERRE).
Ce courrier rappelle les objectifs ambitieux que l’État s’est fixé en matière de rénovation énergétique des logements, et notamment sa volonté de lutter contre les passoires thermiques et souligne qu’un taux de TVA relevé renchérirait le coût des travaux que les ménages ne pourraient alors plus faire réaliser.
La CAPEB y fait également observer qu’un relèvement du taux de TVA génèrerait inévitablement un rebond du travail au noir, renforcé par la multiplication des travailleurs détachés en France dans le BTP, avec toutes les conséquences qu’il faudrait en attendre en termes de rentrées fiscales et de financement des organismes sociaux.
La CAPEB en appelle aux parlementaires pour qu’ils refusent cette éventualité qui se traduirait par un coup d’arrêt de l’activité des entreprises artisanales du bâtiment, déjà fragile dans le secteur de l’entretien amélioration.