2023-05-09 11:51:11

Une certaine stabilité… avec des indicateurs d’alerte !

Les résultats de l’étude conduite par les CAPEB d’Auvergne-Rhône-Alpes auprès de leurs adhérents pour le 1er trimestre 2023 montrent que le marché des entreprises artisanales du bâtiment se stabilise en ce début d’année. Malgré le contexte socio-économique éprouvant, leurs perspectives semblent s’orienter plus favorablement sous réserve et… à condition de prendre en compte les différents indicateurs d’alerte et de leur permettre d’exercer leur métier plus sereinement.

Un niveau d’activité à l’équilibre et une visibilité sur les carnets de commande qui augmente

Ce trimestre, le niveau d’activité se stabilise, voire s’améliore pour 64% des entreprises. Cependant, elles sont encore 36% à déclarer des difficultés. C’est notamment le cas des entreprises tous corps d’état, des entreprises de travaux publics, des agenceurs-cuisinistes et des entreprises de plâtrerie et d’isolation, dans les départements de la Drôme, de l’Isère et du Rhône.

S’agissant de la visibilité sur les carnets de commande, elle apparaît, pour ce premier trimestre, supérieure à 3 mois pour 44% des entreprises, soit une augmentation de 5 points par rapport au trimestre précédent. Une perspective encourageante au regard de la baisse observée tout au long de l’année dernière.

Des indicateurs financiers stables qui restent fragiles

La trésorerie des entreprises artisanales du bâtiment reste toujours impactée par les prix des matériaux, et les coûts associés des carburants et de l’énergie (particulièrement pour les métiers qui doivent transformer la matière) mais est estimée correcte, voire bonne, pour 65% des chefs d’entreprise. Même constat pour leurs marges et leur chiffre d’affaires qui se stabilisent réciproquement pour 65% et 72 % des entreprises.

Des intentions d’embauche toujours importantes

Les intentions d’embauche des entreprises restent importantes et augmentent même de 2 points avec 42% des chefs d’entreprise qui souhaitent recruter ou sont en réflexion. Les contrats à durée indéterminée (CDI) restent la référence pour 77% des chefs d’entreprise. Le manque de main d’œuvre qualifiée se fait cependant toujours cruellement ressentir. 13% des entreprises envisagent de recourir à l’apprentissage.