2022-10-18 11:14:43

Carburants : le Président de la CAPEB alerte

Jean-Christophe Repon, président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) regrette samedi 15 octobre sur France Info d’être “pris en otage” par la grève dans les raffineries de Total Energies. Les chantiers du bâtiment fonctionnent au ralenti en raison de la pénurie de carburant : “Si la crise devait perdurer, on aura des difficultés à maintenir nos employés en activité”, prévient-il. Il demande au gouvernement de mettre en place le chômage partiel, comme durant le Covid-19, “sans reste à charge pour l’entreprise”.

Jean-Christophe Repon a indique que les chantiers ne sont pas encore au stade des annulations et c’est pour éviter d’en arriver là qu’il faut agir maintenant. Il a fait observer que si la crise devait perdurer, les entreprises auraient des difficultés à maintenir leurs employés en activité.

Le Président de la CAPEB a demandé aux comités de crise et aux préfets territoriaux de se mettre autour de la table, territoire par territoire, pour faire le bilan. Si les entreprises sont empêchées de travailler, “il faut a minima, qu’elles puissent avoir une activité partielle sans reste à charge pour elles comme ce qui a été proposé pendant la période Covid” a-t-il déclaré.

S’agissant de l’accès aux stations service, le Président a souhaité que les entreprises puissent au moins être autorisées à utiliser des jerrycans pour alimenter leurs matériels électroportatifs qui consomment de l’essence et du gasoil.

S’agissant de la mobilisation des salariés de chez Total Energies, le Président de la CAPEB a déclaré : “Nous comprenons parce que nous faisons partie des partenaires sociaux. Le fait que les pétroliers aient fait des superprofits nécessite aussi la répartition de la valeur. Il appartient au patronat et aux syndicats de salariés de trouver des solutions pour leur secteur, comme on le fait dans chaque secteur. Nous sommes pris en otage en raison d’un déficit de négociations entre les patrons de la filière de la pétrochimie et les syndicats de salariés. Ce n’est pas le bon moment de bloquer la France. La part de responsabilité est partagée, mais Total doit faire sûrement un geste”.