L’UPA et la CAPEB dénoncent l’accumulation de mesures fiscales et sociales défavorables aux entreprises

Contrairement à ce qui a été annoncé par le gouvernement, la quasi-totalité des entreprises, petites ou moyennes, va être directement pénalisée par le projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la sécurité sociale, comme évoqué ci-dessus. Ainsi, les travailleurs indépendants qui ne sont pas soumis à l’impôt sur les sociétés mais à l’impôt sur le revenu vont subir de lourdes hausses d’impôt, conséquence du gel du barème de l’IR.
Ce gel du barème entrainera en plus une diminution du pouvoir d’achat de la grande majorité des salariés avec les conséquences que l’on peut imaginer sur le chiffre d’affaires des entreprises.
Si l’UPA et la CAPEB soutiennent l’objectif de retour à l'équilibre budgétaire, elles ne comprennent pas les choix gouvernementaux pour y parvenir.
Depuis 2008, les entreprises de moins de 50 salariés (98% des entreprises françaises) ont contribué à amortir les effets de la crise, en continuant à créer de l’emploi sur le territoire national. Ces catégories d’entreprises font face aujourd'hui à des difficultés croissantes, notamment en termes de trésorerie. En augmentant les prélèvements sur ce tissu économique, le gouvernement prend le risque d’accélérer la récession et d’aggraver le chômage.
100.000 entreprises qui sont d’ores et déjà fragilisées par des difficultés de trésorerie, pourraient disparaître dans les mois qui viennent.
Rassurez-vous, l’UPA et la CAPEB veillent à ce que ces annonces ne soient pas votées en l’état et mènent toutes les actions possible afin que les entreprises artisanales ne se voient pas supporter le poids de la dette française à elles seules.
L’UPA en appelle au gouvernement et aux parlementaires afin qu’ils corrigent les textes budgétaires, en renonçant à ces mesures fiscales et sociales qui apparaissent confuses, injustes et dangereuses pour les entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité.









