Vaccination par la médecine du travail : les rapports médecine – salarié – employeur
1. Les conséquences de la vaccination dans la relation employeur-service de santé au travail -
– Le secret médical doit avant tout être respecté. Dès lors, si l'employeur est invité à collaborer à la vaccination des salariés en les informant, son rôle auprès de la médecine du travail reste très réduit.
– Il ne doit pas savoir quel salarié se fait, ou non, vacciner, en vertu du secret médical ;
– c'est le médecin qui vérifie si les salariés sont éligibles à la vaccination, et pas l'employeur.
– La campagne de vaccination ne coûte rien à l'employeur.
La visite est couverte par la cotisation annuelle versée au service de santé au travail interentreprises, l'entreprise ne supporte aucune charge financière supplémentaire. Les services de santé au travail mettent à la disposition de la campagne vaccinale leurs ressources en termes de professionnels de santé et de logistique.
Quant aux vaccins, ils sont fournis gratuitement par l’Etat.
2. Les conséquences de la vaccination dans la relation employeur - salariés
L'employeur ne peut demander à un salarié s’il s’est fait vacciner, mais doit diffuser l'information sur la possibilité de se faire vacciner à l’ensemble du personnel quel que soit leur âge.
Il ne s'agit pas d'une contrainte, mais bien d’une simple information par tout moyen, tel qu'une note d'information.
Si le salarié éligible refuse la vaccination cela n’a aucune conséquence, il ne pourra être sanctionné ou écarté de son poste. Aucune décision d’inaptitude ne peut également être tirée du refus du salarié.
Un salarié peut s’absenter pour se faire vacciner. Il doit alors seulement informer l'employeur qu’il rencontre le médecin du travail à sa demande, sans toutefois avoir à préciser le motif.