La CAPEB se mobilise avec la CNATP pour exiger le report de la suppression du GNR
Dans cette optique, la CAPEB s’associe donc au mouvement que la CNATP organise dans les départements les 28 et/ou 29 mai.
FACE À UNE SITUATION BLOQUEE…
Pour rappel, les entreprises du BTP avaient accepté la suppression du GNR au 1er juillet prochain malgré l’importante augmentation de 50 % de ce poste dans leurs charges, en raison de deux engagements pris par le gouvernement :
- la création d’un carburant spécifique au BTP ;
- l’élaboration d’une liste des engins et matériels pouvant utiliser ce nouveau carburant.
Même si le bâtiment dans son ensemble est à l’évidence moins impacté que le secteur des travaux publics, certains corps de métiers eront néanmoins impactés, notamment les entreprises du gros œuvre.
Or, rien n’a été fait depuis malgré différentes alertes et demandes répétées de la CAPEB. À ce jour, aucune mesure concrète n’est prévue pour accompagner les entreprises au 1er juillet.
En conséquence, la CAPEB demande donc le report de la suppression du GNR au 1er juillet puisque les engagements initiaux pris par les pouvoirs publics n’ont pas été tenus à ce jour.
…UNE POSITION FORTE DE LA CAPEB
La CAPEB juge inacceptable le revirement des pouvoirs publics concernant le GNR en dépit des engagements initiaux pris par Bercy fin 2020.
Cette position est d’autant plus incompréhensible dans le contexte actuel de la crise sanitaire qui a contribué, malgré les aides mises en place, à fragiliser la rentabilité de nos entreprises.
La CAPEB dénonce un retour à la case départ avec une suppression brutale du GNR au 1er juillet prochain sans aucune compensation. Même si l’activité du secteur a bien repris par rapport à 2020,nous ne sommes pas encore revenus au niveau d’activité de 2019. De plus, la situation reste précaire compte tenu d’une situation sanitaire toujours incertaine sur le long terme. Mais surtout, le BTP connait depuis le début de l’année une situation tendue sur le marché des matières premières avec des hausses de prix parfois exponentielles et des délais d’approvisionnement de plus en plus longs qui risquent d’impacter fortement l’activité des entreprises.
En outre, la CAPEB rappelle qu’il n’existe à l’heure actuelle aucune véritable alternative pour les engins de chantier. En effet, les offres en électrique et en véhicule hybride sont assez rares et présentent de nombreux freins (cout financier, autonomie…) condamnant les entreprises à subir cette mesure injuste et malvenue.
Pour toutes ces raisons, la CAPEB ne peut donc accepter cette situation sans réagir. C’est la raison pour laquelle la CAPEB s’associe au mouvement que la CNATP organise dans les départements les 28 et/ou29 mai.
https://www.youtube.com/watch?v=Zt3cdLC9W_o









