Port obligatoire du masque dans les entreprises du bâtiment : où en est-on ?

Pour les activités extérieures, le masque sera nécessaire en cas de regroupement ou d’impossibilité de respecter la distance d’1 mètre entre salariés.

Il est par ailleurs possible désormais de transporter plusieurs salariés dans un même véhicule, à condition bien sûr qu’ils portent un masque.

Pour les activités dans des lieux clos, la règle est simple : le port du masque est obligatoire.

Mais, il pourra être possible de déroger à cette règle d’un département à l’autre, en fonction de l’intensité de la circulation du virus.
Ainsi, en zone verte, le masque pourra être retiré s’il y a une bonne ventilation de la pièce, un filtrage de l’air adéquat, des écrans de protection entre les postes de travail, la mise à disposition de visières et enfin, la présence d’un référent Covid dans l’entreprise.
En zone orange s’ajoutera à ces exigences la nécessité de disposer d’une densité de 4 m² par personne.

La France ne serait pas la France si les exceptions à la règle n’existaient pas. Et elles sont nombreuses.
C’est le cas, et tant mieux pour nos ouvriers, des ateliers où ils sont amenés à faire des efforts physiques, à condition toutefois que l’espace de travail soit ventilé et que les salariés puissent respecter les distances de sécurité et portent une visière.

Mais de toute évidence, ce n’est pas une solution pour certaines activités. Pour trouver des solutions adaptées, les discussions se poursuivent, en lien avec l’OPPBTP et avec le Ministère qui a d’ailleurs accordé un délai de bienveillance aux entreprises dans l’application de cette nouvelle obligation, en vigueur depuis le 1er septembre.

Le guide de l’OPPBTP est en cours de révision pour tenir compte du nouveau protocole sanitaire. La CAPEB a insisté auprès de l’administration pour qu’il puisse paraître rapidement.