Projet de loi de finances : l’artisanat du Bâtiment craint pour son secteur et reste mobilisé

« Nous n’avons pas de réponse aux problèmes cruciaux que rencontrent les chefs d’entreprise. Le compte n’y est pas ! », déclare Patrick Liébus, Président de la CAPEB.
Les artisans du bâtiment se sont réunis à Paris début octobre pour faire le bilan de la manifestation de défense du secteur qui a mobilisé 21 600 chefs d'entreprises le 13 septembre. Il en ressort un mécontentement, voire une colère, redoublés face à des mesures gouvernementales qui restent à préciser, comme celle sur la TVA, ou inexistantes, comme celles sur la concurrence déloyale des travailleurs détachés et le régime des auto-entrepreneurs.
La TVA à 5% ou 5,5%
En annonçant la TVA à 5 % (ou à 5,5 % ?) en faveur de la rénovation énergétique et plusieurs autres mesures importantes pour dynamiser ce secteur, le Président de la République répondait clairement à l’une des attentes prioritaires des artisans du bâtiment. La CAPEB persiste néanmoins à demander une extension de ce taux minoré à la totalité de la rénovation des logements.
La concurrence déloyale
La concurrence déloyale n’est pas suffisamment contrôlée (qualification et expérience préalables à l’inscription au répertoire des métiers, assurance décennale obligatoire, application des conventions collectives, respect des obligations en matière de santé et de sécurité, etc...) et mène aux pires abus. Au-delà de l’aboutissement de cette revendication phare, Patrick Liébus, Président de la CAPEB, s’interroge sur les conditions d’exercice de la concurrence sur les marchés.
Des contraintes administratives et fiscales
Enfin, le Gouvernement ne s’est pas encore attaqué sérieusement à l’excès des charges sociales et fiscales qui pèsent sur le travail des salariés et des indépendants.
Pour en savoir plus sur les mesures portées par la CAPEB dans le cadre de la loi de finances téléchargez notre communiqué de presse









