Réunion intersyndicale dans l'Aube : en marche vers un mouvement collectif ?
Un tour de table a suffi pour réunir toutes les organisations autour du même constat : IL EST DIFFICILE DE VIVRE DE SON ACTIVITE.
Quel que soit la profession, les difficultés soulevées portaient essentiellement sur le manque de rentabilité des métiers (la France qui se lève tôt et parfois ne gagne même pas le SMIC, les prix sont trop bas par rapport au prix de revient), la règlementation et la non harmonisation à l’échelon européen, le projet de loi « Noé », le poids des charges qui empêchent de rémunérer convenablement les salariés (plus assez de différence entre les revenus du travail et les allocations diverses des inactifs) les autoentrepreneurs, la dichotomie entre la vision des décideurs nationaux et la réalité de terrain, l’impact de la numérisation, la concurrence déloyale,…
Pour une première fois, l’ensemble des professionnels sont regroupés autour d’idées forces à défendre ! Cette union est essentielle car jusqu'à présent chaque profession tente de défendre ses intérêts, isolément, mais cela s’avère de toute évidence insuffisant.
Quelques propositions fortes ont d’ores et déjà été formulées. Pour assurer la pérennité des entreprises et de leurs emplois, les artisans commerçants demandent :
- D’imposer les mêmes droits et les mêmes devoirs pour tous ! Pour lutter contre toutes les formes de concurrence déloyale et illégale
- D’agir sur le poids des charges sociales pour redonner du souffle aux entreprises et leur permettre de mieux rémunérer leurs salariés
- De revoir la règlementation à la française qui écrase les petites entreprises et les décourage à créer de l’emploi, à se développer
Quelquesoit l'action envisagée, elle s'adressera :
- A l’ensemble des professionnels
- Aux politiques : les élus locaux et les représentants de l’Etat
- Au grand public : il est important que les consommateurs comprennent les artisans-commerçants dans cette action (ce qui implique de bien réfléchir aux revendications et aux modes d’actions).
Les représentants présents ont décidé de confier la coordination de cette action à l’UPA et la CGPME.
Mobilisation relayée par l'Est-Eclair









