2022-06-09 14:39:39

Journée de solidarité : la CAPEB 01 vous rappelle les règles !

Cette année le lundi de Pentecôte tombe le 6 juin. Depuis 2008, le lundi de Pentecôte est redevenu un jour férié.

En principe, il n’est donc plus considéré automatiquement comme la journée de solidarité. Toutefois, l’employeur ne doit pas oublier que la journée de solidarité reste obligatoire.

Ainsi, il convient de veiller à ce que tous les salariés travaillant à temps plein accomplissent 7 heures de plus au titre de cette journée de solidarité…

Explications

La journée de solidarité peut consister à travailler 7 heures pour un salarié à temps plein ou proratisées pour un temps partiel :un jour férié chômé, autre que le 1er mai, une journée de RTT, pendant 7 heures habituellement non travaillées (ce qui autorise le fractionnement des 7 heures sur l’année civile).

Attention : ne pas dépasser la durée hebdomadaire maximale fixée à 48 heures. Ces heures ne constituent pas des heures supplémentaires et n’ouvrent pas droit à une rémunération supplémentaire.

La journée de solidarité ne peut pas consister : à travailler un dimanche travaillé, à supprimer un jour de congé payé.

Bon à savoir :

Dans le cas d’un refus d’exécution ,l’employeur est en droit de pratiquer une retenue sur salaire. Ce refus peut aussi donner lieu à une sanction (avertissement par exemple).

Les motifs valables de refus d’exécution de la journée sont :
✔ avoir déjà effectué la journée chez un autre employeur,

✔ que la journée soit incompatible, pour les salariés à temps partiel, avec des obligations familiales impérieuses, avec le suivi d’un enseignement scolaire ou supérieur, avec une période d’activité chez un autre employeur ou une activité professionnelle non salariée.